Samedi 28 septembre 2013
3h30 du matin…, nous arrivons
enfin à Salta au Nord-Ouest de l’Argentine. Vu l’heure tardive, la visite de la ville est remise à
plus tard. Nous avons qu'une seule envie : dormiiiiiiiir…
Le voyage en bus aura duré au
final 16 heures ! Nous sautons dans un taxi direction la cabaňa Gloria à San
Lorenzo petite bourgade résidentielle proche de Salta où nous ferons un stop d'une
semaine.
Bien que cette ville ne semble
pas avoir d’intérêt particulier pour les guides touristiques, ce sera pour nous
l’occasion de nous rapprocher du monde du cheval et des gauchos.
Dimanche 29 septembre 2013
Les conditions sont réunies pour
travailler même en ce jour de repos dominical. Les enfants ont gagné en
autonomie sur l’organisation scolaire, ça fait du bien !
Une semaine sédentaire comme
celle-ci favorise la régularité et permet d’avancer dans le programme.
Nous partons nous balader dans
San Lorenzo. Notre curiosité est attirée au loin par une ambiance. Nous nous retrouvons dans un barrio populaire où se déroule une « pialada ». C’est
une compétition chronométrée dont le but est d’attraper veau ou vachette au
lasso. Notre présence est remarquée (pas difficile avec nos faces de touristes et
Pollo dans le dos !) et nous recevons les ovations du public ! Eh oui une nouvelle fois !!
Lundi 30 septembre au dimanche 6
octobre 2013
Au programme de la semaine en dehors du traditionnel rituel du matin pour l’école : balade en quad dans la
campagne de San Lorenzo pour certains, visite de Salta en famille (avec
retrouvaille du jeune couple marseillais : Mélanie et Jérémie) et surtout
le clou du séjour sera , pour Agathe et Corinne, 3 après-midi équestres avec
perfectionnement intensif en espagnol, initiation à la faune et la flore au
cœur de la Finca Lesser. Notre
guide se prénomme Pedro, un gaucho, un pur, un dur. Peau tannée par le soleil, mains
rugueuses, vêtu d’un bombacha (pantalon de toile plissée, serré à la cheville) aimant
sa terre, fier de ses origines et d'une grande générosité.
Le naturaliste Charles Darwin
disait des gauchos : « le gaucho se distingue invariablement par sa
courtoisie et son hospitalité. (…) Il est à la fois courageux, vif et
audacieux ». C’est un peu tout ça que nous avons trouvé auprès de notre
compagnon de balade.
Il est vrai qu’avec de tel
moment, nous aurons du mal à descendre sur Salta, la linda (belle). La ville
est en effervescence car il y a actuellement les élections sénatoriales et
législatives. Les quelques personnes que nous sondons sur le sujet ne sont pas très optimiste. Il faut dire qu'il y de quoi ! En une semaine, la baguette a augmenté de presque 50 %, c'est fou !
Comme en France, le vote est un droit mais l’électeur ne présente pas aux urnes, il sera passible d’une amende.
La ville ne perd pas pour autant de son charme. Pour la petite histoire Salta fut fondée en 1582 par Hernando de
Lerma. Son essor colonial s’explique par sa position privilégiée sur la route
qui reliait Lima à Buenos Aires et l’origine de son nom viendrait du langage
des indiens aymara « sagta » qui signifie « beau ».
Pour la famille BEQUET ,
Salta se résumera par un déjeuner dans un des comedors au « Mercado de
Frutas », par une chasse aux pigeons sur la plaza 9 julio au centre, un
café en terrasse permettant d’admirer la cathédrale, le Cabildo (la Mairie),
sans oublier d’autres édifices religieux comme les églises San Francisco et
Nuestra Seňora de la Candelaria de la Viňa…
Peut être parce que nous avons
fait de brefs passages sur Salta et que nous n’ayons pas goûté à la vie
nocturne de Salta, qui nous avait été fortement conseillé, nous en conservons
un simple souvenir.
La dernière après-midi passée à
la cabaňa sera partagée avec notre cher Pedro et deux de ses fils que nous
avons invité pour une après-midi crêpes. A la fois un instant simple et riche…
Lundi 7 octobre 2013
Les sacs sont prêts ! Les
enfants ont dû mal à quitter leur ami à quatre pattes : Olibert un superbe
Border Collie. Nous voilà donc repartis sur les
routes !
Au programme : les alentours
de Salta, ne croyez pas que cela se fasse en un seul jour !
Nous louons une
voiture pour la semaine. Une petite pause s'impose avec les transports en commun et puis certains villages ne sont pas accessibles en bus.
De plus, le timing étant serré, nous
ne pouvons pas nous permettre de retard pour faire le sud (Cachi, Molinos, Cafayate et ses bodegas en passant par la vallée
de Colchaquies) puis le nord (le train des nuages, Pumamarca et sa
montagne aux 7 couleurs, Tilcara et sa pukara (une de plus) et Humahuaca et sa
quebrada).
ça fait plaisir de voir vos aventures! Je pense fort à vous! Je passe à Balma souvent :)
RépondreSupprimerGros Bisous à tous les 5
Lulu
Très heureuse de vous suivre..... Toutes mes amies vous suivent aussi..... Un fan club s est créé à Brive ;-) bisous à tous les 5
RépondreSupprimerMartine