samedi 28 septembre 2013

BOLIVIE - COPACABANA - LA PAZ - SUCRE - LE SALAR D'UYUNI - LE SUD LIPEZ

A tout ce qui se demandait où était passé les BEQUET 
voici enfin la suite de l’aventure !!



Bienvenido a Bolivia !

Pays plurinational, pays des bloqueos…

On confirme !





Jeudi 5 septembre 2013
Fin d’après-midi nous passons la frontière bolivienne par le village de Kasani. Une simple chaîne en travers de la route fait office de barrière entre le Pérou et la Bolivie (on descend du bus et on remonte 200m après en passant la frontière à pieds..)
Arrivée à Copacabana au bord du lac Titicaca (3 840 m d’altitude), nous logerons dans un hôtel qui surplombe la baie : « La Cupula ». Nous recommandons fortement les lieux pour les personnes qui feront une halte dans cette ville, c’est idéal pour charger les batteries avant de s’enfoncer dans la Bolivie.
La ville abrite la patronne de la Bolivie, la vierge de Copacabana.

Vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 septembre 2013
Nous nous émergeons dans la vie locale à travers le petit marché du centre. Difficile de savoir si le prix donné (car pas d’affichage) est le prix réel ou simplement parce que nous sommes des touristes, allez savoir ???
Les conditions sont idéales pour faciliter le travail scolaire, soleil, hamac et un cadre paisible.
Nous ressentons réellement la magie du lieu.
Pendant la période Inca, Copacabana était un sanctuaire consacré au dieu Soleil et aux fondateurs de l’empire Inca (Manko Kapac et Mama Okllo). Lors de la colonisation, les Espagnols choisirent la péninsule comme centre politique et religieux.
Côté cuisine, la truite est à l’honneur (sauvage s’il vous plaît !). On peut la déguster dans une des baraques le long de la plage. Il ne faut pas manquer de goûter aux pasancayas, sorte de pop corn sucré géant, grande spécialité du coin. On s’essaye également à la cuisine de rue : les anticuchos (brochettes de cœur de bœuf) ou hamburger.
Le coût de la vie en Bolivie rend la vie belle au petit budget. En effet pour la valeur de 5 euros, on peut manger à 5.

Le coucher de soleil peut s’apprécier en haut de la colline du Calvairo. En effet le panorama est exceptionnel !
L’ascension se fait à travers des rochers sacrés, un chemin de croix, mélange étrange de cultes païen et religieux. En poursuivant la montée, on arrive sur un plateau, juste avant le sommet, on trouve des échopes vendant des miniatures diverses (voitures, argent, maisons…). On les achète pour les faire ch’allar ???
Ce rite populaire est censé assurer, dans l’avenir la possession de ces objets, c’est fou non !
Notre récompense quant à nous sera vraiment la vue !
Dimanche matin, c’est dur de faire les sacs tellement on a apprécié cet endroit. Quand faut y aller faut y aller !
Avant de prendre le bus, nous faisons un détour sur la place principale « 2 de febrero » ou une messe est donnée en la basilique Virgen de la Candelaria.
La place grouille de monde, d’étals très colorés. Des voitures bardées de façon « très kitchissimes », sont bénis par un prêtre, quelle ambiance !
13h30, le bus démarre, direction la Paz. Au cours du voyage, nous ferons un arrêt pour une traversée en bac à Tiquina (grand moment !)



Nous arrivons sur la Paz par Alto, ville bruyante, pluriéthnique. Elle semble aussi être un chantier permanant et l’envie d’y séjourner ne nous traverse pas l’esprit.
La Paz est la capitale de la Bolivie, ville sans dessus, dessous ! (les bas quartiers sont en haut et le plus huppée sont en bas, c’est le monde à l’envers).
L’hôtel Républica nous accueille pour 3 nuits. Heureusement que nous avons bien profité à Copocabana. Voyons le point très positif de cet hôtel qui est sa situation géographique.

Lundi 9 et mardi 10 septembre 2013
Démarrage plutôt tranquille, nous prenons la direction du centre ville et du fameux marché des « brujas » (sorcières). On les reconnaît avec leur bonnet haut de forme et à l’entrée de leur boutique, sont suspendus des fœtus de lamas séchés, ça peut surprendre !
En effet, on enterre un fœtus de la lama sous chaque nouvelle construction, à chacun sa façon de pendre la crémaillère…
Au centre de la Paz, on voit bien l’empreinte hispanique avec ses vieilles bâtisses coloniales et ses superbes balcons. Nous poursuivons notre balade dans la superbe calle Jaén, une des rues du vieux quartier colonial ou se trouve une partie des musées les plus intéressants à visiter. Nous ne ferons que celui des instruments musicaux. Il s’agit d’une collection privée extrêmement bien pourvue et très ludique (mise à disposition d’instruments plus farfelu les uns que les autres). De plus, nous aurons l’avantage et le privilège de saluer le propriétaire des lieux : « el Maestro Ernesto Cavour Amayo grand joueur de charango (instrument à corde sud-américaine, la petite cousine de la guitare).  
Plaza Murillo en fin de journée, nous assistons à une pseudo relève de la garde devant le palacio de gobernio (palais présidentiel).

Mercredi 11 septembre 2013
Dernier jour sur la Paz, objectif : vallée de la Luna coincée entre deux cuvettes à 12 kms de la Paz, c’est un canyon dont les eaux ont érodé la roche friable en centaines de cheminées de fées et pitons filiformes, c’est lunaire !
Retour sur la Paz en fin milieu d’après midi où se joue un match qualificatif pour la coupe du monde 2014 : BOLIVIE/EQUATEUR.
La ville est en effervescence.
De note côté, dernier balade avant de prendre un taxi pour le terminal de bus, du moins c’est ce qui était prévu !!!
Sauf que ça ne c’est pas passé exactement comme ça ! Eh oui l’hôtel avait juste oublié de nous appeler un taxi et l’heure avançant nous avons décidé de nous débrouiller par nos propres moyens.
18h45, nous interpelons un taxi dans la rue. Le trajet jusqu’au bus qui doit partir à 19h30 n’est que de 12 minutes sans bouchon. Hors, il y a juste un petit problème, c’est la fin du match de footchball!!!
Le chauffeur est plutôt optimiste, nous non ! l’heure de départ approche !
Stéphane et Agathe décident de finir à pied afin de prévenir de notre éventuel retard, c’est chaud !
Après avoir bien avoir transpiré et essuyer quelques pleurs (le bus partait sans maman qui était allée chercher le dîner avec l’accord d’une dame mais pas du chauffeur, là papa s’est fâché…), nous partirons direction Sucre pour 12 heures de bus.

Jeudi 12 septembre 2013
Nuit assez agitée. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir pris une compagnie sûre !
Tout d’abord, la veille, il a été très difficile de quitter Alto puis enfin tout semblait annoncer une nuit tranquille, un incident mécanique à n4 heure du mat en a décidé autrement : la courroie de distribution.
Un chauffeur de bus bolivien ne renonce pas pour autant. Dépannage de bric et de broc, nous voilà reparti !
6h30, alors que nous venons de passé Potosi et que nous sommes à 3 heures de Sucre, nous découvrons enfin un des charmes du pays : les bloqueos.
Une file de bus est arrêtée le long de la route. On ne connaît pas l’origine et surtout la durée.
Première info, il paraîtrait que ce sont des étudiants ??? Au final ce sont les mineurs qui veulent une route directe pour aller à la mine…
Toujours est-il que nous sommes bloqués. Deux solutions s’offrent à nous : rester dans le bus et attendre, ou dépasser le blocage et prendre un taxi ou collectivo.
Nous opterons pour la deuxième. Chargés de nos sacs (80kgs mais 2 sacs sur 7 avec roulettes, ouf !..), nous marchons 1H15 dans l’espoir de trouver une voiture l’autre côté du barrage.
Ça y est nous sommes enfin à Sucre. De plus, nous logeons chez Monsieur le Consul, s’il vous plaît !


Ville au quatre noms : La Plata, Charcas, Chuquisaca, Ciudad Blanca de América. Berceau des luttes révolutionnaires qui ont mené à l'indépendance de la Bolivie. Cette ville aux murs blancs a été préservée de la construction anarchique et est classée patrimoine de l’UNESCO.



Retrouvaille au mercado central avec Lamama et Marouan, jeune couple marocain fort sympathique avec qui nous avions partagé la croisière sur le lac Titiaca.
Ce voyage est riche de rencontres et de partages.
Nous terminerons la journée par la visite du musée ethnique ASUR - Textil Etnográfico y Folklore. Cette fondation anthropologique permet de découvrir ou redecouvrir les techniques ancestrales. En effet, ASUR travaille auprès des communautés ethniques jalq’a et Tarabuco pour préserver et maintenir les techniques ancestrales de tissage.
Il en est de même pour les paysans ch’uta pour la céramique (Pour plus d’informations : http://www.bolivianet.com/azur/museofr.htm).



Vendredi 14 et samedi 15 septembre 2013
Nous sommes extrêmement privilégiés puisque Sucre et sa région rend hommage sur la première quinzaine de septembre à la Vierge de Guadalupe (patronne de la ville). Les fidèles lui rendent grâce lors de la procession qui a lieu le 2 septembre puis un festival de danses et de musiques se déroule sur le dernier week-end. Premier jour, ceux sont les écoles (unité scolaire, collège…) qui défilent puis le lendemain, ceux sont les groupes folkloriques des villes de la région qui prennent le relais (Tarabuco, Potosi, Oruro..).
On sent l’engagement de chaque personne, sa fierté et de partager sa culture.

Dimanche 16 septembre 2013
Marché de Tarabuco à 65 kms de Sucre. Le village est réputé par son marché dominical haut en couleur, ses pigments, son troc et sa diversité ethnique. Nous déjeunerons très local au cœur du marché, difficile de se fondre !

Lundi 17 et mardi 18 septembre 2013
On prend presque les mêmes et on recommence !
Les semaines se suivent et se ressemblent finalement puisqu’un bloqueo est annoncé à nouveau à Potosi. Nous avions prévu de quitter Sucre mercredi pour rejoindre Unuyni.
On ne connaît pas la durée de la grève mais cette fois-ci, nous connaissons la raison : contestation dans le recensement des villages autour de Potosi. Comme il y a un lien avec le calcul des impôts, forcément certains villages demandent le recomptage de ses habitants.
Nous allons donc prendre notre mal en patience. Après une matinée studieuse, la famille se divise en deux : un groupe par la direction du parc Cretacio qui se trouve à 5 kms de Sucre. C’est une sorte de Jurassik park pour le plus grand plaisir des amateurs de la préhistoire version junior.
L’autre groupe par la direction de la place 25 de mayo pour se rendre à la casa de la libertad. Cet ancien monastère jésuite est la mémoire de l’histoire bolivienne.
Ce musée est un des plus importants de la Bolivie.
Un hommage est rendu aux héros qui ont participé à l’indépendance du pays comme Simon Bolivar et l’héroïne national Juana Azuduy de Padilla.


Mercredi 19 septembre 2013
Journée tranquille car Alice un peu malade. Nous restons à la villa Francesa et partageons cette quiétude avec les hôtes de ce lieu : Jérémy, Mélanie et Juan-Carlos.
Difficile parfois de se concentrer sur le plan scolaire quand il y a autour de soi tant de sollicitation.

Jeudi 20 septembre 2013
Ça y est nous pourrons partir demain, la grève est enfin terminée. Dernière matinée à Sucre. Celle-ci sera dédiée à la visite des ateliers d’une fabrique de Chapeaux de feutre. Créé en 1850, elle emploie 150 salariés. la laine utilisée provient à 60 % de la Bolivie et le reste de l’Argentine. Nous apprenons qu’il faut une journée pour faire un chapeau. Il sort 450 chapeaux des ateliers par jour. Les différentes étapes restent manuelles. Le marché est principalement sud-américain.
Ultime balade dans les rues de Charcas. Nous ferons un p’tit tour au mercado Negro, marché de vêtements ou le fil d’ariane est recommandé pour éviter de se perdre.

Vendredi 21 septembre 2013
En route pour une journée de bus en direction d’Uyuni ou le salar nous attend, tranquilo !
Arrivée à Uyuni, la 1ère impression sera de rentrer dans le décor d’un film de Sergio Leone. La ville n’a rien pour elle, ce n’est qu’un point de départ pour un treck dans le salar.
Moulte agences sont à nos services et nous devons aussi trouver un hôtel. Notre choix sera guidé par le routard et nous ne regretterons pas.

Samedi 22 septembre 2013 & dimanche 23 septembre 2013

Départ avec Tito, notre guide et responsable de l’agence, en 4*4, Mélanie et Jérémy nos voisins de Sucre sont également du voyage.
Nous manquons de superlatif pour décrire ce que nous voyons. Nous nous rendons dans un des plus grands déserts de sel du monde. Première halte le cimetière des trains. Ce lieu est la mémoire du passé glorieux de la Bolivie à l’époque de l’ère industrielle. Nous poursuivons pas Colchani, village ou  l’on extrait le sel dans le salar. Tito est multi casquettes, rien ne l’arrête (chauffeur, mécanicien, cuisinier, guide). Au lieu de nous débarquer sur l’île d’Incahuasi haut lieu touristique, il nous laisse sur l’île Tia-Tia (avec le même relief qu’Incahuasi), seul avec l’impression que le salar nous appartient, quel luxe ! Nous passerons la nuit dans un hôtel de sel à Chuvica.
Le lendemain, nous reprenons dès 7h30 direction le salar de Chiguana en passant devant le volcan Ollague (5 865 m d’altitude). Nous traversons sans nous arrêter le village de San Juan pour visiter les lagunes de Canapa, Hédionda, Chiarkaka et Honda. La faune et la flore déploient ses plus beaux atouts : colonies de flamants roses de Bolivie, Chili et Saint-James, arbre de pierre sculpté par le vent et la pluie. La laguna Colorada sera la dernière de la journée.
Dernière nuit très fraîche et dernier jour de l’aventure dans le Sud-Lipez, nous sommes bien montés en altitude et la température a bien baissé  (5200m d’altitude et -10°).





Lundi 24 septembre 2013
Réveil plus que matinal, 5h30 ! qui a dit que nous étions en vacances ?
Nous partons nous réchauffer auprès des geysers de Sol de Manana (prononcé Magnana), une heure après ce sera les eaux chaudes dans la laguna Challviri.
Attention au chaud/froid, ça peut surprendre !
Après Challviri nous traversons la plaine rebaptisée « désert de Salvador Dali » en rappel d’une de ses peintures surréalistes.
Nous clôturerons en beauté par la laguna verde et blanca à 4 500 m. Derrière se dresse le volcan Lincancabur (5 917 m d’altitude) qui sépare la Bolivie du Chili.
Tito nous laissera au poste de contrôle bolivien où un bus nous attend pour aller à San Pedro de Atacama (Chili).

La Bolivie nous a vraiment séduit tant par les gens que par ses paysages mais aussi par sa nourriture. 

samedi 14 septembre 2013

PEROU - PUNO - LAC TITICACA - ILES UROJ, AMANTANI ET TAQUILE

Lundi 2 septembre 2013

4h30, Puno c’est un peu tôt pour nous !
Un taxi nous conduit du terminus de bus à l’hôtel Tayka. Après une invitation à terminer notre nuit à la réception, la propriétaire Marlini débarque et nous attribue une chambre ! Trop sympa !
Le fait de voyager avec des enfants est une forme de sésame dans certaines situations. Nous avons bénéficié jusqu’ici d’un accueil avec un grand A.
Puno c’est haut (3800 m d’altitude) ! Le mal de tête se ressent, vive le maté à « la hoja de coca » !
Les guides de voyages conseillent de ne pas forcément faire une halte à Puno port d’où partent les bateaux pour les îles du lac Titicaca (se prononça en quechua : Titirara). Pour notre part, nous décidons d’activer la production de globules rouges. Direction le mirador du Condor qui culmine à 4100 m.

La montée donne une impression de voir un film au ralenti ou un pas est un pas (p’tit clin d’œil au film les randonneurs).



Mardi 3 septembre 2013

Notre séjour au Pérou sera clôturé par une croisière de deux jours sur le lac Titica avec une nuit sur l’île Amantani (non ce ne sera pas la même que vous êtes en train d’imaginer avec le capitaine SUTBING).
Première île, l’île UROS, première impression : sentiment de mal aise ou tout semble avoir été fait pour accueillir le touriste, mais où est l’authenticité ?
Pour rappel ou information, le lac Titicaca est le lac le plus haut du monde navigable mesurant si je ne me trompe 170 kms de long par 60 kms de large.


Une légende raconte que c’est le lieu de naissance du premier Inca Mancocapac, fils du Soleil Inti.
30 minutes de navigation permettent d’accéder aux premières îles flottantes artificielles construites à base de « totora » (roseau qui pousse dans des eaux peu profonde du lac).
Avec la racine du roseau, « le quilé », les îles seront recouvertes de roseaux en utilisant la même méthode que le tissage. Ce geste sera reproduit à peu près tous les 15 jours.
Les indiens Uros vivaient en majorité sur ces îles. Depuis une cinquantaine d’années environ, cette ethnie s’est éteinte laissant place à un métissage qui a permis le maintien de la population dont l’activité principale est le tourisme et la pêche.
Le décor est planté, direction l’ïle d’Amantani. Nous sommes accueillis sur place par des femmes de l’île en tenue d’apparat. Notre Hôtesse se prénomme Inocencia, deux enfants Marie 17 ans et Abraham 13 ans, sans oublier la grand-mère.
Bien que l’on soit conscient que tout est organisé et peut sembler surfait, il n’empêche que l’on ressent une certaine émotion, peut être dû à ce côté rustique ? C’est un autre monde très loin du nôtre (cuisine et prise des repas à même me sol avec comme bruit de fond les cochons d’inde derrière le feu). Avec des températures de 20 le jour et 0 la nuit, les nuits sans chauffage son rudes..)
Inocencia parle peu, nous échangerons surtout avec les enfants. Fin d’après-midi, les enfants font une partie de football avec les enfants du village..
A la tombée de la nuit, une surprise nous est réservée. On nous apporte les vêtements traditionnels de l’île et nous nous retrouvons dans la salle communale à danser tout ensemble.






Mercredi 4 septembre 2013

Petit déjeuner à 6h00. Il paraît que le monde appartient à ce qui se lève tôt !
Nous n’avons pas traîné pour nous habiller puisque nous l’étions déjà !
Nous quittons Amantini, autrement que nous étions arrivés. Direction l’île de Taquile où nous ferons une halte avant de rentrer sur Puno. Ile magnifique avec déjeuner en terrasse surplombant le lac, on en prend pleins les yeux.
Un belle croisière, riche de rencontres !


Jeudi 5 septembre 2013

Le Pérou c’est fini, direction la Bolivie.


mercredi 4 septembre 2013

PEROU - AREQUIPA - SABANDIA - CUZCO - OLLATAYTAMBO - LE MACHU PICCHU - MORAY - SALINAS DE MARAS - PISAC - SACSAYHUAMAN



Du 23 au 25 août 2013 - Arequipa

Après 10 heures de bus et un départ la veille retardé de deux heures, nous voici au petit matin à Arequipa. Un choix économique a fait que nous choisissions la compagnie de bus CIAL. Ce sera la dernière fois, il fallait essayer !
Arequipa (fondée en 1540) vient de l’Aymara (langue parlée au Pérou) pour Ari : montagne et Kipa : près de -> près de la montagne.Elle est située à proximité d’un groupe de volcans, dont le Misti qui culmine à 5.821m.
Ce sera une étape pour s’acclimater à l’altitude (2335 m) avant Cusco (3500m). Nous logeons en plein centre à deux pas du monastère Santa Catalina, génial ! ou presque !

Après avoir déjeuné dans une cantine locale « Como a la casa », nous partons à la découverte de cette très belle ville qui possède une des plus belle « plaza de Armas » du Pérou, et de superbes édifices religieux.
Réveil très matinal le samedi pour les filles car nous pensions aller voir une représentation du ballet national du Pérou. C’était bien à 8 heures mais le soir ! Nous serons tout de même au rendez-vous.
En rentrant à notre hôtel, nous passons par la place des Armes. Nous sommes intriguées par un ballet (un autre !) de mariés qui entrent dans la cathédrale. Ils seront au total une centaine de couple. A priori, c’est une pratique courante pour une question de coût.




Le début d’après-midi sera dédié à la visite du musée Santuaros Andinos où nous ferons connaissance d’une princesse Inca appelée Juanita (momie découverte en 1995) dont la vie fût offerte au dieu protecteur, triste sort !





Pour nous remettre, nous partons du côté de l’église San Francisco où se trouve un marché artisanal.
Des troubadours et un groupe local animent les lieux. Nous faisons connaissance avec Candia, 10 ans trisomique 21, sa petite sœur Fabiola et leur maman. Si la scolarisation en primaire se passe bien pour Candia, ça semble être plus compliqué en secondaire.


Dimanche 25 août 2013


Depuis que nous sommes au Pérou, les enfants ont démarré leurs programmes scolaires à raison d’une à deux heures par jour.
Pas facile de se mettre au travail, on tatonne pour trouver un rythme.

C’est le début !













Les journées sont extrêmement riches, culturellement, historiquement et surtout humainement (avons sympathisé avec deux américaines : Courthney et Austin (so cut !) et un jeune couple tourdumondiste bordelais plein de ressources.





Dernier jour sur Arequipa. Nous ne ferons pas le canyon de la Colca (peut être au retour vers Lima).

Nous décidons de nous rendre à Sabandia (petit village sur les hauteurs à 10 kms d’Arequipa) pour apprécier un superbe point de vue et son moulin.
C’est l’occasion de tester les « collectivos » fortement déconseillé à toute personne n’appréciant pas la promiscuité.
Sur place, notre programme sera partiellement modifié car pas de visite du moulin mais combat de taureaux, du pur terroir ! On a trouvé de l’authenticité !
Nous étions les seuls touristes et avons été photographiés comme des célébrités.



Départ à 20h30 d’Arequipa pour Cuzco avec la compagnie Cruz del Sur, c’est plus sûr !



La vallée des Incas



Lundi 26 et mardi 27 août 2013

6h 30 du matin, Cuzco capitale de l’empire Incas n’est pas encore réveillée. Il parait que c’est à cause du froid, dixit le chauffeur de taxi qui nous conduit à notre hôtel.
Direction plaza de Armas en empruntant une rue escarpée. Première impression : le piéton n’est pas roi !
Un des objectifs de la journée avant de déambuler dans les rues est de réserver les billets de train et d’entrée pour le Machu Picchu.
D’après l’office de tourisme, pour pouvoir visiter les différents sites et musées de la ville, il faut se prémunir du fameux passe « el bolleto turistico ». Celui-ci est surtout intéressant pour visiter les sites autour de Cuzco dans la vallée Inca. 
De plus, il ne donne pas l’accès pour les visites des édifices religieux.
Se perdre dans les rues permet aussi d’apprécier l’héritage Inca mais aussi la forte empreinte hispanique. Que de trésors : les ruines de Quorikancha (splendeur archéologique, le couvent de Santo Domingo de GUZMAN (oui ! oui !), l’Eglise de la compagnie de Jésus et bien d’autres. On retrouve un peu de légèreté dans le quartier de San Blas, quartier des artistes.



Mercredi 28 août 2013

Après avoir avalé le p’tit déj et fait l’école (non buissonnière), direction la station de bus pour aller à Ollantaytanbo.
Arrivés sur place, après moult sollicitations ! Nous partirons en collectivo.

Au cours du voyage, Stéphane sympathise avec Téofilo, heureux père de 8 enfants se rendant à Ollantaytanbo pour son travail (superviseur de travaux). Nous partagerons le déjeuner avec lui. C’est fou comme le prix du menu du jour peut être revu à la baisse dès lors que vous êtes accompagnés par un local (à ce titre nous déjeunons tous les jours pour moins de 10€ pour la famille)





L’après-midi sera consacrée à la visite de la forteresse d’Ollantaytanbo, sous la pluie s’il vous
plait !
Cette ville avait pour les Incas, une importance religieuse mais également militaire.











16h36 départ pour Aguas Calientes ou Machu Picchu Pueblo à bord d’un train de la compagnie Inca Rail. Nous arriverons au centre du village avec une impression d’être à Disneyland !
C’est le village d’où partent les mini bus pour le Machu Picchu faute de s’y rendre à pied. Nous logerons à l’écart des rues animées.




Aguas Calientes :
Village étape. On reste qu'une nuit ou on ne fait que passer.
On trouve toutefois des occupations : marché artisanal, football avec les enfants du village ou les sources d'eaux chaudes.








Jeudi 29 août 2013

Le Machu Picchu :
Génie et puissance de l’empire Inca. Nous irons à sa rencontre sans nous presser.
Sur place, le charme opère. Nous décidons de faire la visite sans guide. Nous nous étions au préalable imprégnés des lieux à travers diverses sources.



Ce que nous avons retenu :
Alex : le pont des Incas
Alice : le Machu Picchu
Agathe :
-         le temple du soleil qui à l’occasion des solstices, le soleil vient éclairer le
     centre du temple.
-         L’Intiwatana : temple perché au sommet d’une colline
-         Temple du Condor où se trouve au sol une sculpture de granit composée de
     deux pierres représentant un condor.
Les parents : Impressionnés par l'ensemble du site.







Pour nous remettre de ce grand moment, nous redescendons vers Aguas Calientes à pied. Là aussi, nous en prenons pleins les yeux, côtés flore, vues…

Le train du retour n’étant qu’à 19h, nous allons nous relaxer dans les bassins d’eaux chaudes, attraction majeure de la ville puis retour sur Cuzco.

Vendredi 30 août 2013


Nous poursuivons la visite de Cuzco : marché artisanal avenue Tullumayo, très coloré. Nous déjeunons sur place dans une cantine tenue par Gricelda Zamora Gomez « Ottito », un très bon rapport qualité prix, avec un accueil très chaleureux.
Nous clôturerons la visite des musées par le musée Qorinkancha en bas de l’avenue « Del Sol » contenant une belle collection de céramiques, de tissus et momies de l’empire Inca.
La journée se termine par un spectacle de danses folkloriques de la région de Cuzco.
De très beaux costumes traditionnels colorés.


Samedi 31 août 2013

Après une matinée studieuse, nous prenons un collectivo pour nous rendre dans la vallée sacrée à Moray puis les salines de Maras.




Les terrasses de Moray sont étonnantes d’ingéniosité car chaque palier possédait un climat différent. Les Incas auraient utilisé cet endroit comme laboratoire expérimental.



Nous reprenons la route pour nous rendre au « Salinas de Maras ». Ce sont des bassins (4000 ou 10000 selon deux sources différentes) alimentés par une source d’eau chaude. L’extraction du sel est gérée par une coopérative dont la vente est essentiellement dans la région (280 familles travaillent, il faut 30 jours pour extraire 250kg de sel par famille).





Dimanche 1ier septembre 2013

Une partie de la journée sera consacrée aux ruines archéologiques de Pisac. À 32 km de Cuzco (env 30 mn), Pisac est le site archéologique Inca et cité comme étant le plus fascinant après le Machu Picchu par la qualité des ruines et la beauté de l’environnement. Pisac signifie « perdrix » en quechua. Les ruines se situent à 8 km au-dessus du village. Le panorama sur la vallée est impressionnant. Pisac subjugue avec ses magnifiques terrasses incas, avec leurs murets anti-érosion, en harmonie complète avec la montagne. Le parcours se fait sur 2 heures et les chemins sont parfois très escarpés et non sécurisés…(on gère papy et Mamies…-)
Nous redescendons sur Pisac pour découvrir son marché typique et multicolore.
Retour sur Cuzco en faisant une halte au pied du Christ blanc pour visiter la forteresse de Sacsayhyaman à 3700 m d’altitude. Elle a la forme d’une tête de puma, animal sacré dans la tradition Inca. On ne sait pas comment les blocs monolithiques ont été amenés jusque là, encore un mystère !
Le site se trouvant à 2 kms de Cuzco, nous rentrons à pied pour boucler nos sacs car nous partons ce soir pour Puno (lac Titicaca pardon au Pérou on dit le lac Titirara).