A tout ce qui se demandait où
était passé les BEQUET
voici enfin la suite de l’aventure !!
Pays plurinational, pays des
bloqueos…
On confirme !
Jeudi 5 septembre 2013
Fin d’après-midi nous passons la
frontière bolivienne par le village de Kasani. Une simple chaîne en travers de
la route fait office de barrière entre le Pérou et la Bolivie (on descend du
bus et on remonte 200m après en passant la frontière à pieds..)
Arrivée à Copacabana au bord du
lac Titicaca (3 840 m d’altitude), nous logerons dans un hôtel qui
surplombe la baie : « La Cupula ». Nous recommandons fortement
les lieux pour les personnes qui feront une halte dans cette ville, c’est idéal
pour charger les batteries avant de s’enfoncer dans la Bolivie.
La ville abrite la patronne de la
Bolivie, la vierge de Copacabana.
Vendredi 6, samedi 7 et dimanche
8 septembre 2013
Nous nous émergeons dans la vie locale à travers le petit marché du centre. Difficile de savoir si le prix donné (car pas d’affichage) est le prix réel ou simplement parce que nous sommes des touristes, allez savoir ???
Nous nous émergeons dans la vie locale à travers le petit marché du centre. Difficile de savoir si le prix donné (car pas d’affichage) est le prix réel ou simplement parce que nous sommes des touristes, allez savoir ???
Les conditions sont idéales pour
faciliter le travail scolaire, soleil, hamac et un cadre paisible.
Nous ressentons réellement la
magie du lieu.
Pendant la période Inca ,
Copacabana était un sanctuaire consacré au dieu Soleil et aux fondateurs de
l’empire Inca (Manko Kapac et Mama Okllo). Lors de la colonisation, les
Espagnols choisirent la péninsule comme centre politique et religieux.
Côté cuisine, la truite est à
l’honneur (sauvage s’il vous plaît !). On peut la déguster dans une des
baraques le long de la
plage. Il ne faut pas manquer de goûter aux pasancayas, sorte
de pop corn sucré géant, grande spécialité du coin. On s’essaye également à la
cuisine de rue : les anticuchos (brochettes de cœur de bœuf) ou hamburger.
Le coût de la vie en Bolivie rend
la vie belle au petit budget. En effet pour la valeur de 5 euros, on peut
manger à 5.
L’ascension se fait à travers des
rochers sacrés, un chemin de croix, mélange étrange de cultes païen et
religieux. En poursuivant la montée, on arrive sur un plateau, juste avant le
sommet, on trouve des échopes vendant des miniatures diverses (voitures,
argent, maisons…). On les achète pour les faire ch’allar ???
Ce rite populaire est censé
assurer, dans l’avenir la possession de ces objets, c’est fou non !
Notre récompense quant à nous
sera vraiment la vue !
Dimanche matin, c’est dur de
faire les sacs tellement on a apprécié cet endroit. Quand faut y aller faut y
aller !
Avant de prendre le bus, nous
faisons un détour sur la place principale « 2 de febrero » ou une
messe est donnée en la
basilique Virgen de la Candelaria.
La place grouille de monde,
d’étals très colorés. Des voitures bardées de façon « très
kitchissimes », sont bénis par un prêtre, quelle ambiance !
13h30, le bus démarre, direction la Paz. Au cours du voyage,
nous ferons un arrêt pour une traversée en bac à Tiquina (grand moment !)
Nous arrivons sur la Paz par Alto, ville bruyante, pluriéthnique. Elle semble aussi être un chantier permanant et l’envie d’y séjourner ne nous traverse pas l’esprit.
La Paz est la capitale de la
Bolivie, ville sans dessus, dessous ! (les bas quartiers sont en haut et
le plus huppée sont en bas, c’est le monde à l’envers).
L’hôtel Républica nous accueille
pour 3 nuits. Heureusement que nous avons bien profité à Copocabana. Voyons le
point très positif de cet hôtel qui est sa situation géographique.
Démarrage plutôt tranquille, nous
prenons la direction du centre ville et du fameux marché des « brujas »
(sorcières). On les reconnaît avec leur bonnet haut de forme et à l’entrée de
leur boutique, sont suspendus des fœtus de lamas séchés, ça peut
surprendre !
En effet, on enterre un fœtus de
la lama sous chaque nouvelle construction, à chacun sa façon de pendre la crémaillère…
Au centre de la Paz, on voit bien
l’empreinte hispanique avec ses vieilles bâtisses coloniales et ses superbes
balcons. Nous poursuivons notre balade dans la superbe calle Jaén, une des rues
du vieux quartier colonial ou se trouve une partie des musées les plus
intéressants à visiter. Nous ne ferons que celui des instruments musicaux. Il
s’agit d’une collection privée extrêmement bien pourvue et très ludique (mise à
disposition d’instruments plus farfelu les uns que les autres). De plus, nous
aurons l’avantage et le privilège de saluer le propriétaire des lieux :
« el Maestro Ernesto Cavour Amayo grand joueur de charango (instrument à
corde sud-américaine, la petite cousine de la guitare).
Plaza Murillo en fin de journée,
nous assistons à une pseudo relève de la garde devant le palacio de gobernio (palais
présidentiel).
Mercredi 11 septembre 2013
Dernier jour sur la Paz,
objectif : vallée de la Luna coincée entre deux cuvettes à 12 kms de la
Paz, c’est un canyon dont les eaux ont érodé la roche friable en centaines de
cheminées de fées et pitons filiformes, c’est lunaire !
Retour sur la Paz en fin milieu
d’après midi où se joue un match qualificatif pour la coupe du monde
2014 : BOLIVIE/EQUATEUR.
La ville est en effervescence.
De note côté, dernier balade
avant de prendre un taxi pour le terminal de bus, du moins c’est ce qui était
prévu !!!
Sauf que ça ne c’est pas passé
exactement comme ça ! Eh oui l’hôtel avait juste oublié de nous appeler un
taxi et l’heure avançant nous avons décidé de nous débrouiller par nos propres
moyens.
18h45, nous interpelons un taxi
dans la rue. Le
trajet jusqu’au bus qui doit partir à 19h30 n’est que de 12 minutes sans
bouchon. Hors, il y a juste un petit problème, c’est la fin du match de
footchball!!!
Le chauffeur est plutôt
optimiste, nous non ! l’heure de départ approche !
Stéphane et Agathe décident de
finir à pied afin de prévenir de notre éventuel retard, c’est chaud !
Après avoir bien avoir transpiré
et essuyer quelques pleurs (le bus partait sans maman qui était allée chercher
le dîner avec l’accord d’une dame mais pas du chauffeur, là papa s’est fâché…),
nous partirons direction Sucre pour 12 heures de bus.
Jeudi 12 septembre 2013
Tout d’abord, la veille, il a été
très difficile de quitter Alto puis enfin tout semblait annoncer une nuit
tranquille, un incident mécanique à n4 heure du mat en a décidé
autrement : la courroie de distribution.
Un chauffeur de bus bolivien ne
renonce pas pour autant. Dépannage de bric et de broc, nous voilà
reparti !
6h30, alors que nous venons de
passé Potosi et que nous sommes à 3 heures de Sucre, nous découvrons enfin un
des charmes du pays : les bloqueos.
Une file de bus est arrêtée le
long de la route. On
ne connaît pas l’origine et surtout la durée.
Première info, il paraîtrait que
ce sont des étudiants ??? Au final ce sont les mineurs qui veulent une
route directe pour aller à la mine…
Toujours est-il que nous sommes
bloqués. Deux solutions s’offrent à nous : rester dans le bus et attendre,
ou dépasser le blocage et prendre un taxi ou collectivo.
Nous opterons pour la deuxième. Chargés
de nos sacs (80kgs mais 2 sacs sur 7 avec roulettes, ouf !..), nous marchons
1H15 dans l’espoir de trouver une voiture l’autre côté du barrage.
Ça y est nous sommes enfin à Sucre.
De plus, nous logeons chez Monsieur le Consul, s’il vous plaît !
Ville au quatre noms : La Plata, Charcas, Chuquisaca, Ciudad Blanca de América. Berceau des luttes révolutionnaires qui ont mené à l'indépendance de
Retrouvaille au mercado central avec Lamama et Marouan, jeune couple marocain fort sympathique avec qui nous avions partagé la croisière sur le lac Titiaca.
Ce voyage est riche de rencontres
et de partages.
Nous terminerons la journée par
la visite du musée ethnique ASUR - Textil Etnográfico y Folklore. Cette
fondation anthropologique permet de découvrir ou redecouvrir les techniques
ancestrales. En effet, ASUR travaille auprès des communautés ethniques jalq’a et
Tarabuco pour préserver et maintenir les techniques ancestrales de tissage.
Il
en est de même pour les paysans ch’uta pour la céramique (Pour plus
d’informations : http://www.bolivianet.com/azur/museofr.htm).
Vendredi 14 et samedi 15
septembre 2013
Nous sommes extrêmement privilégiés
puisque Sucre et sa région rend hommage sur la première quinzaine de septembre
à la Vierge de Guadalupe (patronne de la ville). Les fidèles lui rendent grâce
lors de la procession qui a lieu le 2 septembre puis un festival de danses et
de musiques se déroule sur le dernier week-end. Premier jour, ceux sont les
écoles (unité scolaire, collège…) qui défilent puis le lendemain, ceux sont les
groupes folkloriques des villes de la région qui prennent le relais (Tarabuco,
Potosi, Oruro..).
On sent l’engagement de chaque
personne, sa fierté et de partager sa culture.
Dimanche 16 septembre 2013
Dimanche 16 septembre 2013
Marché de Tarabuco à 65 kms de
Sucre. Le village est réputé par son marché dominical haut en couleur, ses
pigments, son troc et sa diversité ethnique. Nous déjeunerons très local au
cœur du marché, difficile de se fondre !
Lundi 17 et mardi 18 septembre
2013
On prend presque les mêmes et on
recommence !
Les semaines se suivent et se
ressemblent finalement puisqu’un bloqueo est annoncé à nouveau à Potosi. Nous
avions prévu de quitter Sucre mercredi pour rejoindre Unuyni.
On ne connaît pas la durée de la
grève mais cette fois-ci, nous connaissons la raison : contestation dans
le recensement des villages autour de Potosi. Comme il y a un lien avec le
calcul des impôts, forcément certains villages demandent le recomptage de ses
habitants.
Nous allons donc prendre notre
mal en patience. Après une matinée studieuse, la famille se divise en deux :
un groupe par la direction du parc Cretacio qui se trouve à 5 kms de Sucre.
C’est une sorte de Jurassik park pour le plus grand plaisir des amateurs de la
préhistoire version junior.
L’autre groupe par la direction
de la place 25 de mayo pour se rendre à la casa de la libertad. Cet ancien
monastère jésuite est la mémoire de l’histoire bolivienne.
Ce musée est un des plus importants de la Bolivie.
Ce musée est un des plus importants de la Bolivie.
Un hommage est rendu aux héros
qui ont participé à l’indépendance du pays comme Simon Bolivar et l’héroïne
national Juana Azuduy de Padilla.
Journée tranquille car Alice un
peu malade. Nous restons à la
villa Francesa et partageons cette quiétude avec les hôtes de
ce lieu : Jérémy, Mélanie et Juan-Carlos.
Difficile parfois de se
concentrer sur le plan scolaire quand il y a autour de soi tant de
sollicitation.
Ça y est nous pourrons partir
demain, la grève est enfin terminée. Dernière matinée à Sucre. Celle-ci sera
dédiée à la visite des ateliers d’une fabrique de Chapeaux de feutre. Créé en
1850, elle emploie 150 salariés. la laine utilisée provient à 60 % de la
Bolivie et le reste de l’Argentine. Nous apprenons qu’il faut une journée pour
faire un chapeau. Il sort 450 chapeaux des ateliers par jour. Les différentes
étapes restent manuelles. Le marché est principalement sud-américain.
Ultime balade dans les rues de
Charcas. Nous ferons un p’tit tour au mercado Negro, marché de vêtements ou le
fil d’ariane est recommandé pour éviter de se perdre.
Vendredi 21 septembre 2013
En route pour une journée de bus
en direction d’Uyuni ou le salar nous attend, tranquilo !
Arrivée à Uyuni, la 1ère
impression sera de rentrer dans le décor d’un film de Sergio Leone. La ville
n’a rien pour elle, ce n’est qu’un point de départ pour un treck dans le salar.
Moulte agences sont à nos
services et nous devons aussi trouver un hôtel. Notre choix sera guidé par le
routard et nous ne regretterons pas.
Départ avec Tito, notre guide et
responsable de l’agence, en 4*4, Mélanie et Jérémy nos voisins de Sucre sont
également du voyage.
Nous manquons de superlatif pour décrire
ce que nous voyons. Nous nous rendons dans un des plus grands déserts de sel du
monde. Première halte le cimetière des trains. Ce lieu est la mémoire du passé
glorieux de la Bolivie à l’époque de l’ère industrielle. Nous poursuivons pas
Colchani, village ou l’on extrait le sel
dans le salar. Tito est multi casquettes, rien ne l’arrête (chauffeur,
mécanicien, cuisinier, guide). Au lieu de nous débarquer sur l’île d’Incahuasi
haut lieu touristique, il nous laisse sur l’île Tia-Tia (avec le même relief
qu’Incahuasi), seul avec l’impression que le salar nous appartient, quel
luxe ! Nous passerons la nuit dans un hôtel de sel à Chuvica.
Le lendemain, nous reprenons dès 7h30 direction le salar de Chiguana en passant devant le volcan Ollague (5 865 m d’altitude). Nous traversons sans nous arrêter le village de San Juan pour visiter les lagunes de Canapa, Hédionda, Chiarkaka et Honda. La faune et la flore déploient ses plus beaux atouts : colonies de flamants roses de Bolivie, Chili et Saint-James, arbre de pierre sculpté par le vent etla pluie. La laguna
Colorada sera la dernière de la journée.
Le lendemain, nous reprenons dès 7h30 direction le salar de Chiguana en passant devant le volcan Ollague (5 865 m d’altitude). Nous traversons sans nous arrêter le village de San Juan pour visiter les lagunes de Canapa, Hédionda, Chiarkaka et Honda. La faune et la flore déploient ses plus beaux atouts : colonies de flamants roses de Bolivie, Chili et Saint-James, arbre de pierre sculpté par le vent et
Dernière nuit très fraîche et
dernier jour de l’aventure dans le Sud-Lipez, nous sommes bien montés en
altitude et la température a bien baissé (5200m d’altitude et -10°).
Lundi 24 septembre 2013
Réveil plus que matinal, 5h30 ! qui a dit que nous étions en vacances ?
Lundi 24 septembre 2013
Réveil plus que matinal, 5h30 ! qui a dit que nous étions en vacances ?
Nous partons nous réchauffer
auprès des geysers de Sol de Manana (prononcé Magnana), une heure
après ce sera les eaux chaudes dans la laguna Challviri.
Attention au chaud/froid, ça peut
surprendre !
Après Challviri nous traversons la
plaine rebaptisée « désert de Salvador Dali » en rappel d’une de ses
peintures surréalistes.
Nous clôturerons en beauté par la
laguna verde et blanca à 4 500 m. Derrière se dresse le volcan Lincancabur
(5 917 m d’altitude) qui sépare la Bolivie du Chili.
Tito nous laissera au poste de
contrôle bolivien où un bus nous attend pour aller à San Pedro de Atacama
(Chili).
La Bolivie nous a vraiment séduit tant par les gens que par ses paysages mais aussi par sa
nourriture.