mercredi 27 novembre 2013

ARGENTINE - EL CALAFATE - LE PERITO MORENO - EL CHALTEN - LE FITZ ROY

Jeudi 31 octobre 2013
Nous lèverons avant le soleil aujourd’hui car un bus nous attend à 4 heures du matin, dur, dur !
Pas un chat dans les rues d’Ushuaia !
Non aujourd’hui, ne comptez pas sur nous pour vous faire rêver. Déroulé de la journée : 19 heures de bus §
Nous cumulons les miles, mais ça ne compte pas comme chez Air France : plus de 150 heures à notre effectif !
Faute d’avoir une carte fidélité : peut-être pouvons-nous prétendre au poste de critique dans « bus magazine du monde» au retour de notre voyage.
Il faut dire que à cela nous le parcours est agrémenté avec 2 passages de frontières: Argentine -chili-Argentine. Pour se faire nous prendrons un ferry et ferons 3 changements de bus. N’oublions pas un grande partie du voyage à bord d’un bus conduit par de très loin Tom Cruise version « Top Gun made in Argentina » et en fond musical, un florilège des années disco, s’il vous plait. Ça peut faire rêver certains nostalgiques !
Après cette journée « dance », nous arrivons sur les rotules à 1 heure du mat à El Calafate. On ne lâche rien car nous rejoignons notre hébergement à pieds dans la joie ou l’euphorie, on ne sait plus mais « ça gère » comme disent les enfants.

Vendredi 1ier novembre et samedi 2 novembre 2013
2 jours de récupération, travail et programmation des jours à venir avec une rencontre au sommet : Les Charlipopettes !
Famille strasbourgeoise tourdumondiste et leurs 3 enfants (5 ans Anis, 10 ans pour Lune et 12 ans pour Maele). N’oublions pas les parents : Marika et Vincent.
Pour sceller cette rencontre, rien ne vaut un apéro dinatoire où nous mettons à l’honneur la cerveza et le vin argentins…
De notre côté nous vous invitons à faire connaissance avec eux directement en vous connectant sur leur blog : http://charlipopettes.wordpress.com/



Dimanche 3 novembre 2013
Attention !! Une rencontre au sommet nous attend sous un soleil radieux : LE PERITO MORENO : il mérite les majuscules car lui, il va nous scotcher comme a su le faire précédemment IGUAZU.
Là c’est du Très Très Très lourd, 1er face à face au détour d’un virage où nous découvrons ses mensurations (15-5-60) ; véritable mannequin des glaciers, ses 15kms de profondeur, 5kms de large et ses 60m de hauteur ne lui suffisent pas car il avance de 2 m/ jour (le seul au monde, Oui M’sieur !). Nous commençons par nous mettre à ses pieds en prenant un bateau. Ses bruits, ses couleurs…
Ensuite, nous passerons l’après-midi depuis les passerelles à le contempler, le respecter et veiller le moindre bloc de glace prêt à plonger. Véritable spectacle vivant, les photos, les films ne suffiront jamais pour décrire les frissons qu’il nous a donnés. Les enfants sont aux anges et guettent tous les mouvements du monstre gentil qui nous regarde en nous disant : « Faites attention à moi, je suis gros, grand mais très fragile et ce n’est pas la poignée de garde qui me bichonnent ici qui pourront m’empêcher de dépérir si les 7 Milliards d’habitants sur notre planète ne changent pas leur comportement… ».
Cette journée se termine par une nouvelle rencontre avec un couple de français qui vive au Canada depuis 15 ans et qui ne le regrette pas…après notre voyage au Canada de l’année dernière, c’est la 2ème piqure canadienne qui nous fera encore réfléchir…


Lundi 4 novembre 2013
Nous partons pour El Chàlten où nous retrouverons sur place la famille Poindron dissimulé sous le pseudo « Les Charlélipopettes » car nous avons la même adresse d’hébergement. Au programme 3 jours : rando, rando, amigos, amigos, apéro, apéro…
On commence par un monument de la chaine des Andes, le Fitz Roy, 4h de marche dans un paysage doté de lumière impressionnante entre ces pics et les 2 glaciers qui l’entourent… Après 2h10 de montée (ils en donnaient 3H30 ! bravo aux 3A qui nous étonnent de jour en jour), nous savourons notre pique nique (à 4h de l’après midi…) au pied du Fitz Roy.
Et là, moment improbable, nous retrouvons un couple qui était avec nous chez Rosario et Roberto à Ushuaia.
Heureux de cette rencontre fortuite, ils nous expliquent que les propriétaires du bed&breakfast les ont chargés d’un cadeau (une boîte d’Alfajorès : spécialité à la confiture de lait, une tuerie !) pour en remerciement d’un petit mot laissé par Agathe le matin de notre départ.  Il vrai que la probabilité de nous retrouver en Patagonie avec une densité de moins d’1 habitant au km2 sur un territoire qui fait 5 fois la France était minime !
  

Mardi 5 novembre 2013
Grosse impasse sur l’école durant ce séjour à El Chàlten, en solidarité avec leurs camarades restés au pays. Nous prenons la voiture, direction le lac de Desierto.
70 kms de piste où les enfants s’essayeront à la conduite accompagnée, même Alice !
Il faut bien agrémenter la journée ou savoir saisir certaine opportunité.
Nous ferons l’ascension du Glacier de Huemel qui se déverse dans un lac du même nom avec une eau turquoise.
Avant de reprendre la route du retour, nous tombons sur un jeune cycliste, le regard hagard non loin du lac Desertio. Epuisé, égratigné, short déchiré…
Manu, 25 ans n’est pas seul, il est avec son vélo et ses 30 000 kms au compteur, 60 kg de bagages et plus de 20 km/h de moyenne.
Alors les cyclistes du dimanche, ça calme, avec une spéciale dédicace à Riri, Christophe, Jean-Marie, et Daniel !
Il nous raconte qu’il vient de l’autre côté du lac, côté chilien. Sur place comme il n’y avait pas avant 10 jours un bateau assurant la traversée, il avait sollicité pour passer côté argentin la police frontalière qui patrouille tous les jours sur le lac. Ils lui ont répondu qu’il pouvait sans soucis emprunter le sentier qui longeant le lago Desertio avec son vélo.
Juste 12 kms mais les policiers avaient oublié ou ne savait pas que c’était impraticable en vélo car trop étroit. Résultat 97 % de portage et 2 jours de galère…
« Bravo la police ! » dirait Zézette en référence au « père noël est une ordure ».
Nous l’invitons à partager notre diner et continuer l’échange sur nos expériences respectives car il semble être au bout du rouleau et à hâte d’arriver à Ushuaia (avant Noël).
Manu, respect et chapeau bas pour cette leçon de courage et de gestion de la solitude à 25 ans !
Une bonne leçon de courage et d’effort à transmettre peut être dans les collèges et lycées à son retour en France…
Découvrez son aventure sur son site www.manuveyrat.com
  


Mercredi 6 novembre 2013
Réveil et Gros déj collectif. Les filles (Agathe, Lune et Maël) tardent à nous rejoindre car difficulté à s’endormir, troooooooooop bien !
Et si avant de nous quitter nous allions observer les condors ?
Direction le mirador à la sortie del Chàlten, petite balade de 2 H pour admirer le seigneur des Andes et en bonus le lac Viedma.
Nous repartons en milieu d’après midi à El Calafate escortés par un escadron de 6 condors.
Arrivée sur place, nous nous apprêtons à restituer la voiture mais au  préalable nous devons passer par la station essence. Impossible de s’approcher de la pompe à essence.
« Faites la queue qu’ils nous disent ! »
Et nous qui  pensions qu’il n’y avait qu’en Bolivie que l’on trouverait des bloqueos ! Perdu !
Après une tentative infructueuse de Stéphane, Corinne s’y colle à 2 heures du mat, patiente et une d’attente après apprend qu’il n’y a plus de super, Supeeerrr !
Nous rendrons la voiture et paierons un petit supplément, c’est la vie comme dit Lili !
Allez zou ! On va pas se laisser démoraliser ! un record nous attend…

ARGENTINE - USHUAIA


Dimanche 27 octobre 2013
Le temps nous incite à hiberner une grande partie de la journée et nous décidons de sortir le bout de notre nez en fin d’après midi.
Nous ne pouvons nous empêcher de vous rappeler qu’Ushuaia est la dernière ville argentine la plus australe. En vérité, il s’agit de Puerto Williams mais moins connue. Ushuaia peut remercier notre ami Nicolas HULOT !
En longeant le port, nous faisons une halte chez Ramos General face au canal de Beagle pour prendre un chocolat. Le temps à l’intérieur semble s’être figé, une sorte de musée qui retrace l’histoire de la famille des propriétaires.
Après cette pause délice, nous poursuivons notre balade dans les rue d’Ushuaia et là la première peur après 2 mois et demi de voyage nous attend…
2 personnes manquent à l’appel : aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons perdu Alice et Agathe qui marchaient 50 mètres derrière nous. Petit moment de rêverie et d’inattention suivi d’un gros coup de flip !
Nous interpelons dans la rue une patrouille de police. Un des policiers pas vraiment rassurant nous parle d’emblée de la traite des blanches qui semble ne pas être une demi-blague en Argentine.
La tension monte et après 1 heure de recherche (c’est très très long dans cette ambiance), la police les retrouvent enfin !
Sans pour autant avoir l’adresse du bed & breakfast où nous logions, elles s’en étaient rapprochées. Nous les retrouvons surprises de nous voir complètement retournés tant elles avaient gérés la situation de leurs côtés très calmement.
Le sujet du diner était tout trouvé, consignes de sécurité et attitudes en cas d’isolement au bout du monde.

Lundi 28 octobre 2013
Le temps est avec nous !
Le soleil est présent et nous accompagnera pendant 3 jours avec des températures de 19° (Roberto notre hôte n’en revient pas). Nous commençons par le parc national « Tierra del fuego ».
Situé à 11 km. À l’Ouest d’Ushuaia, il s’agit du seul Parc National d’Argentine possédant des côtes marines (Canal Beagle) qui baignent la forêt.
Alejandro, serveur du café « Ramos General » face au canal de Beagle sera notre taxi car nous découvrons les joies de la Patagonie mais aussi le revers de la médaille : les prix !
Cette opportunité nous a permis de diviser par 3 le prix pratiqué par les taxis ou les bus d’excursion.
Il nous dépose au bord de la baie Lapataia où se termine la mythique ruta 3 du bout du monde. Ce site est idéal pour observer des oiseaux aquatiques. Nous lui donnons rendez-vous pour 16h à la baie Ensenada Zaratiegui pour le retour.
Le temps est compté car nous avons plus d’une quinzaine de kilomètres à faire avant d’être au point de rencontre. Le sentier passe par une forêt épaisse de lengas ou hêtres de Magellan. On oublie le pique-nique au bord de l’eau, ça sera sur le pouce !
4h de marche pour être à l’heure au rendez-vous, sans plainte, ni complainte des enfants en cadence dans la joie et la bonne humeur. 
Une faune et une flore magique dans un décor d’une pureté déconcertante… Quelle belle journée !

Mardi 29 octobre 2013
Après une matinée studieuse et un professeur particulier en espagnol pour Mam’zelle Agathe qui n’est autre que Roberto. Nous décidons de profiter de cette belle après-midi pour faire l’ascension du Glacier Martial.
Rosario se fait une joie de nous accompagner. 1h30 de montée dans la joie et la bonne humeur !
2 skieurs sont montés en peau de phoque et entament la descente en ski. On sent un soupçon d’envie dans le regard de Stéphane.
Faute de skier, nous descendrons dans la neige comme on peut : à pied, sur les fesses… le tout face au canal de Beagle avec Ushuaia en contre-bas ! 
Encore une demi-journée de sport et de découverte ensoleillée bien  remplies.

Mercredi 30 octobre 2013
On continue le rythme du travail et tout le monde est en avance sur le programme, pourvu que cela dure…
Dernière journée à Ushuaia, pique-nique au bord du canal de Beagle sous le soleil. Côté alimentation : que mangent les Bequet ?
1 sandwich tous les 2-3 jours en moyenne depuis le début du voyage : jambon fromage pour 95 %.
Après un détour au marché de l’artisanat qui ne casse pas trois pattes à un canard, Stéphane, Alex et Alice font un tour à la galerie Thématique de "Pequena Historia Fueguina" retraçant des scènes de vie qui ont marqué Ushuaia et permettant au visiteur de faire un retour dans le passé grandeur nature.


La page « tierra del fuego » se tourne. La soirée d’au revoir avec nos hôtes sera pleine d'émotions et des présents pour les enfants (petit manchot en peluche pour Alice, figurine pour Alex et une bague pour Agathe).
Demain, nous partons pour El Calafate qui se trouve au milieu de la steppe de Patagonie au sud-ouest de la province de Santa-Cruz près de lac Argentino.

vendredi 15 novembre 2013

ARGENTINE - BUENOS AIRES


Lundi 21 octobre 2013
Après avoir essuyé la veille un gros orage qui nous laisse les pieds dans l’eau et une nuit de bus, nous entrons par la petite porte à Buenos Aires, histoire de nous rappeler à nouveau le fossé qui sépare les riches des pauvres en Argentine. Nous changeons de dimension.
Arrivée à la gare de bus « Retiro », nous ne déplorons pas de perte que ce soit au réveil des enfants ou à la récupération des sacs, juste un peu mouillés. Une carte de transport en poche et une liste des sites incontournables à visiter version « Bequet family », nous voici en direction de San Telmo un des plus vieux quartiers de la ville.
Un p’tit air de déjà vu côté architecture ! Etait-ce à Paris ??? Ou à Madrid ???
Remise des clés faite suivi d’un WAOUUUUUH de l’ensemble de la famille pour cet appartement qui présage de bons moments de par son cadre et sa situation.
Nos jambes ont la bougeotte malgré le voyage de nuit. Les kilomètres accumulés et un certaine expérience des bus de jour ou de nuit nous permettent de récupérer rapidement. Nous voilà déambulant dans les rues, direction le centre, à quelques cadras.
Nous avançons dans l’avenida Peru et faisons un arrêt de la Manzana de las Luces. C’est un ensemble de maison où se trouve une église construite par les Jésuites au XVIIe siècles. Cet édifice est l’un des plus anciens de la ville.

Place Mayo, cœur de Buenos Aires et de son histoire. C’est aussi un lieu de rassemblement où l’on s’exprime. Des vétérans de la guerre des Malouines sont installés dans un campement de fortune, de l’autre côté des banderoles appelant Cristina Kichner à écouter le mal être de son peuple, l’inflation qui les étouffent…
C’est aussi un fouillis architectural ou se mélange immeuble sans charme et récent au milieu de la cathédrale et la casa rosada (palais gouvernemental).
La tombée de la nuit aura raison de nous, on s’arrêtera là après avoir fait un détour à la Librairie El Ataneo : rideau !

Mardi 22 octobre 2013
Et si on faisait une p’tite virée à Tigré ?
Nous devons prendre un train à la gare Retiro. Sur place, nous nous dirigeons directement sur le quai de départ pensant qu’il est possible d’acheter son billet à bord. Les contrôleurs ne semblent pas être déranger quand nous passons devant eux sans titre de transport.
Dans le doute, nous posons la question à un voyageur. Gentiment il se propose d’accompagner Corinne et l’aide à acheter les tickets. L’action se faisant à l’unité, il faut réitérer l’opération pour le reste de la famille. Là, il lui répond que ce n’est pas la peine et que de toute façon les trois quart des gens qui prennent ce train ne paient pas. Partant de ce postulat, nous montons dans le train. Une heure de trajet debout, Tigré nous accueille. Fruit de la confluence du rio Parana et du grand rio de la Plata. 
Le mariage de l’eau et de la terre a engendré un incroyable labyrinthe de canaux bordés de saules pleureurs est sans nous rappeler les marées Poitevin, la petite Venise verte de France. Un repas sur le pouce et nous embarquons sur un bateau-bus qui nous mènera dans un coin reculé de la lagune pour faire une balade. Le cadre est plus qu’agréable et on envie ses habitants. Fin d’après-midi, retour sur Buenos Aires. 
Nous rentrons à pied direction le Micro Centro. Au détour d’une rue, nous tombons sur un groupe de danseurs de tango. Après qu’un touriste Uruguayen ait contesté les origines argentines de Carlos Cardel et que Corinne se soit retenue de mettre son grain de sel en précisant qu’il est Toulousain, les danseurs se lance dans une démonstration qui impressionne nos danseuses de la famille par la précision du pas, la rapidité et pour la plus grande la sensualité qui en dégage. 30 minutes intenses qui nous plongent dans le patrimoine de l’Argentine.
Nous rentrons en nous essayant à quelques pas, mais pour une démo c’est pas pour de suite….




Mercredi 23 octobre 2013
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Côté école, ce matin, l’humeur du jour est comme le temps orageux !
L’appel de Buenos Aires se fait ressentir, envie de bouger, de sortir, il est difficile de résister ! C’est pourquoi la petite troupe se reprend, motivée par l’envie d’aller se balader !
Les cours terminés, le déjeuner enfilé, nous attrapons un bus pour nous rendre à Puerto Madero, dique 1 où un fameux trois mats nous attend.
Il s’agit de la frégate Presidente Sarmiento. Aujourd’hui transformé en musée retraçant les belles années de navigation. Ce navire était utilisé au siècle dernier comme bateau école par la marine nationale argentine. 40 tours du monde à son actif, respect de la part de jeunes novices ! 
La visite terminée, nous partons à la pêche aux compagnies maritimes qui font la traversée pour se rendre à Colonia de Sacramento en Uruguay. Stéphane et Alexandre seront du voyage, une journée. Quant aux filles, ne croyez pas qu’elles vont pleurer sur la berge en agitant un foulard ; que nenni, elles profiteront de la journée pour s’adonner à des activités « especialmente reservada a las chicas ». Que voulez-vous, chassez le naturel, il revient au galop !
Les billets en poche et la pluie de retour, nous nous rendons dans le quartier de Recoleta. N’allez pas penser que nous avons le moral au fond des chaussettes parce nous allons visiter le cimetière. Il fait parti des lieux les plus visités à Buenos aires. La plupart des hommes et femmes qui ont fait l’histoire de l’Argentine y sont enterrés dont la madone des plus démunis : Eva PERON. Une communauté de chats déambulent dans les allées bordés de mausolées plus ostentatoires les uns que les autres ; un aperçu de la mesure : « quand on aime, on ne compte pas ! »
Le musée national des beaux arts à deux pas du cimetière en passant par l’église mettra un terme à la balade.
On est impressionné par la richesse des œuvres européennes exposées. Parmi les artistes les plus connus on peut trouver : Rembrandt, Rubens, Goya, Cézanne, Delacroix, Renoir, Rodin, Chagall, Picasso et bien d’autres. Avant chaque musée, on demande qu’ils retiennent 3 tableaux qui les ont séduits pour nous en parler voire faire un petit exposé pour alice et alex. Agathe se passionne toute seule maintenant et est très investi dans ses lieux.                                   Plus de 5 kms au compteur, nous rentrons en bus.




Jeudi 24 octobre 2013
Escapade des garçons : Alex et son papa vont prendre le bateau aux aurores pour se rendre en Uruguay. 1h de bateau sur un Rio très agité !
Colonia del Sacramento est un beau petit village, idéal pour passer une journée, se faire un resto entre homme, se prélasser sur une plage avec, sieste, rugby et baignade…
Les filles pendant ce temps là, après un devoir de math Rock’n roll pour Agathe partent se perdent dans les rues de Buenos aires (plutôt celles où il y a des vitrines…).
Déjeuner dans un petit bistrot du marché de San Telmo. Les filles, c’est shopping, shopping, shopping mais la raison l’emporte car la capacité des bagages ne permet aucun écart et personne n’a envi de rajouter une valise (papa Stéphane apprécie cet écosystème stratégico-économique...).
  


Vendredi 25 octobre 2013
Après une matinée studieuse, nous partons sur le quartier bobo de Buenos aires Palermo Viejo : quartier sympa mais qui ressemble à certains de nos grandes villes ; bref sans surprise, circulez !
Lot de consolation : place et jardin botanique au pas de course. Le temps n’est pas notre ami. On rentre à l’appartement, boucler les sacs, demain c’est le départ pour…

Samedi 26 octobre 2013
Et si nous allions au bout du monde ??? Vamos à Ushuaia ! vol prévu à 13H mais le billet n’a pas été émis pour Corinne donc nous devons nous rendre à l’aéroport si nous voulons nous rendre en famille à « El fin del mundo ». On charge les sacs sur nos dos, 15mn de marche, un bus et hop Aéroparque de Buenos aires.
Arrivée magique à 17h entre les montagnes (très très proches…) et le cap Horn (un peu plus loin..).
Attention au choc thermique, on passe de 25° à Buenos aires à 0° (sans compter le vent glacial) à la sortie l’aéroport ; Roberto nous attend pour nous conduire à Mysten Kipen « chez lui » où nous allons passer une petite semaine. Présentation de la famille : Rosario et ses quatre enfants dont Rosio 24 ans trisomique.

Rosario et Roberto sont vraiment adorables et nous accueillent chez eux comme si nous étions chez nous (on partage, cuisine, salle à manger…). Une excellente semaine commence mais...








mercredi 13 novembre 2013

ARGENTINE - RESERVA ESTEROS DEL IBERA


Jeudi 17 octobre 2013
Départ en milieu de matinée de Puerto Iguazu pour revenir sur San Ignacio. Là, nous attend un 4X4 avec chauffeur nécessaire pour rallier San Ignacio/La colonia Carlos Pelligrini au cœur des Esteros del Iberá : 4h de route version Paris/Dakar !
Le parc des Estores del Ibera est marécageux et s’étale sur 13 000km2. L'eau, le climat subtropical et les difficiles conditions d'accès ont permis le développement et la préservation d'un écosystème exceptionnel : plus de 4.000 espèces animales et végétales, soit près du tiers de la biodiversité de l’Argentine. Nous ajoutons à cela une superbe cabaňa en duplex au « El Rancho d’Ibera » dans le petit village de San Pelegrini, la maîtresse des lieux aux fourneaux du matin au soir, un groupe de joyeuses soixantenaires venues passer le week-end et le tour est joué pour passer un agréable séjour. Stéphane est aux anges, avec une légère impression d’être avec sa belle-mère fois 24.

Vendredi 18 octobre 2013
Nous faisons l’école buissonnière, il faut dire que le cadre s’y prête. Rendez-vous avec Marcello  «muy muy tranquilo » qui sera notre guide pour 2 jours dans la réserve.
Embarquement immédiat pour le centre d’interprétation. Nous démarrons la visite par une balade qui nous permet de découvrir la richesse des lieux et ce premier contact avec la nature nous laisse sans voix : diverses espèces d’oiseaux, un groupe de Monos (singes) qui du haut des cimes des arbres font leurs vies sous les yeux ébaillis des visiteurs, des Carpinchos (plus gros rongeurs du monde) prenant un bain de soleil, caïmens  et tatoos  nous accueillent dans leur écosysytème.  Nous ne quitterons pas la réserve sans avoir une nouvelle piqure de rappel en visualisant un film insistant sur la fragilité de cette faune et flore mise en danger par l’homme. L’après-midi sera au ralenti laissant la place à une activité très appréciée dans certaines régions argentines qui croule sous la chaleur : la sieste.
Le village de Colonia Carlos Pellegrini est à 100 kms au nord de Mercedes d’où part le dimanche un bus pour Buenos Aires notre prochaine étape.
Le problème du jour est : Comment rejoindre Mercedes quand il n’y a pas de collectivos le dimanche sachant qu’il y deux heures de route et que vous ne voulez pas obtenir le titre de « pigeon du mois » en faisant appel à un taxi ? Top c’est parti ! A suivre...

Samedi  19 octobre 2013
Les matins se suivent et se ressemblent : nouvelle impasse sur l’école. Trop excités de naviguer dans les marécages et se laisser éblouir par les hôtes de ses lieux. Nous ne partirons pas seuls cette fois-ci : Stéphane a son fan club. Eh oui que voulez-vous !
Nous serons donc rejoints par une dizaine de « Françoise » (en référence à sa chère belle-mère). Malgré leurs présences ponctuées par des gloussements, l’observation de la nature les laissera parfois sans voix pour notre plus grand bonheur : Merci dame nature !
Sans transition, suite de notre jeu : «Comment les BEQUET vont pouvoir prendre leur bus dimanche à Mercedes ? ».
On commence à diffuser par le réseau «fait passer le message à ton voisin». Un tel connaît peut-être quelqu’un mais il faut aller voir auprès d’un autre si éventuellement se serait possible sans trop se faire plumer. On est en pleine étude de cas Marketing : rapport de l’offre à la demande.
On attend, on patiente, on s’impatiente…
 Et là, en fin de journée, se présente devant nous un gringo sorti de je ne sais où  et qui vient nous annoncer qu’il peut nous conduire demain à Mercedes en fin d’après-midi à un prix raisonnable : Un grand ouuuuuuffff !

Dimanche 20 octobre 2013
Plusieurs fois, nous nous sommes demandés si cette réserve était à faire ou non en raison de son éloignement et de son coût. Après ces trois jours sur place et en terminant sur une note équestre qui nous permet d’admirer une autre facette du parc ; il aurait été dommage de passer à côté. A bon entendeur…
Nous partons pour Mercedes sous une chaleur écrasante, les yeux remplis et serrés comme des sardines dans un pick up. On prendra sur nous !
Mercedes, circulez, il n’y a rien à voir, juste un bus à prendre !